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Dimanche 18 novembre 7 18 /11 /Nov 01:11

Je vais faire une exception sur ce post, je ne vais pas traiter de cul … mais de … turel. On peut être soumis sans pour autant être u légume inculte. Rassurez vous nous allons quand même rester dans la thématique  puisque je compte traiter du « journal d’un apprenti pervers » d’Alex Taylor.


Je ne connaissais cette personne que pour son travail de journalisme, voilà qui me l’a montré sous un jour très différent. Avec ce titre là je vous imagine déjà tous imaginant les récits en backroom, les plans tous plus hard les uns que les autres, les orgies aux quatre coins de l’Europe. Et bien vous avez … tord. Cette autobiographie est avant tout une réflexion sur l’évolution de l’homosexualité ces 40 dernières années, sur la découverte de sa différence et la façon dont nous devons apprendre à vivre notre vie et nos amours et enfin sur la compréhension de ses pulsions et fantasmes qui nous font appartenir à une minorité de la population gay.

Avec des mots particulièrement justes, un sens de l’autodérision « so british », quelques annotations linguistiques, il réussit à décrire ce que beaucoup d’entre nous recherchons dans le SM. Bien sur cette réflexion est illustré par sa vie personnelle et donc par ses souvenirs des backroom parisiennes, des bars cuirs de Londres ou Amsterdam ou des orgies de latex de Berlin.

Cette question « que cherchons-nous dans le hard » est en effet une des interrogations que je me suis régulièrement posé. Le fantasme, le frisson, nous l’avons tous avant un plan. La peur d’avoir mal, la peur de l’inconnu, la peur de la maladie aussi (pour les adeptes du SSR comme moi) font parti des causes d’adrénaline avant et pendant un plan. Beaucoup simplifie le SM par un « lacher prise » et un « besoin de dominer l’autre ». Mais est ce aussi simple ? N’y a t’il pas plus profond comme cause de notre recherche ? En remontant à son enfance il nous livre quelques clés sur ses motivations personnelles. Peut être y a t’il de ressemblances avec celles qui nous animent tous ?

Le livre est ponctué d’un « TOI » qui nous rappelle que sentiments et sexe ne sont pas incompatibles même si pas forcement associable en une seule personne. Ce n’est pas parce que l’on se fait pisser dessus à Londres que notre cœur n’est pas durablement attaché à un homme à Paris.

Je termine là ce post culturel. A tous ceux qui veulent comprendre ce que c’est que le SM « mental », et les motivations de ceux qui aiment être soumis, je ne peux que conseiller ce livre.

Par cyberslave - Publié dans : Divers
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